Zizanie dans le porno gay
"Male Nude 403", Dylan Ricci.
-> Un article lu sur :
www.360.ch
Couronnant des films bareback et des productions de piètre qualité, les oscars du porno gay européen, décernées à Berlin le mois dernier, ont donné lieu à de belles empoignades entre pro et anti-bareback, sur fond de petits arrangements.
Présentés comme les oscars du porno gay européen, les Gay David Awards pourraient bien ne pas connaître de deuxième édition. En effet leur première cérémonie, en marge d’un salon de l’érotisme, le 19 octobre dernier à Berlin, a donné lieu à quelques passes d’armes mémorables entre les représentants des studios américains prônant le safer sex, et les studios bareback, qui rencontrent un succès croissant. Or, ce sont ces derniers qui ont collectionné la plupart des prix, à la grande fureur des premiers, en tête desquels le réalisateur transgenre Chichi La Rue, et Bruce Cam, invités de la cérémonie. Refusant le prix qui le récompensait pour «l’ensemble de sa carrière», celui-ci a accusé les organisateurs de «glorifier le bareback» et décrit des trophées «maculés de sang».
Soupçons
En outre, selon le site allemand Queer.de, le plus grand mystère s’épaissit autour de l’organisation et du mode de désignation des lauréats, après que quatre récompenses ont été décernées à un petit label allemand, XY Studios, connu pour des films de qualité très discutable, notamment pour un film bareback à peine sorti dans le commerce. Ces distinctions ont éveillé de forts soupçons au sein de la branche, certains concurrents n’hésitant pas à accuser le XY Studios, un label adossé à un producteur de films hétéros relativement important, d’avoir purement et simplement acheté ces récompenses.