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*Création du premier Syndicat du Travail sexuel
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Création du premier Syndicat du Travail sexuel
photo: M6 info
Le Collectif Droits et prostitution a organisé samedi après-midi une "Marche des fiertés des travailleurs du sexe" sur la place Pigalle, à Paris, dans le but d'interpeller le pouvoir politique au lendemain de la création du premier Syndicat du Travail sexuel (Strass). |
| "Nous voulons lutter contre la discrimination et la marginalisation dont nous faisons l'objet et revendiquer un véritable statut des travailleurs du sexe", a déclaré Camille Cabral, directrice de l'association Prévention action santé travail transgenre (Pastt) et membre fondatrice du Strass.
"Le gouvernement doit écouter nos revendications, au-delà même des thèmes majeurs que sont le Sida, la précarisation et la stigmatisation", a-t-elle ajouté.
"Nous n'avons aucun droit, aucune protection, nous sommes à la merci de tous les abus", a expliqué Miss Alice, transescort à Strasbourg, venue à Paris pour les assises annuelles de la prostitution qui se sont tenues vendredi au théâtre de l'Odéon. Pour elle, "la meilleure solution serait la légalisation de la prostitution".
"Nos revendications peuvent être entendues", a estimé Camille Cabral. "Nos clients sont nombreux, ce sont des citoyens qui votent, ils ont un pouvoir, s'ils nous soutiennent nous y arriverons".
Pour Malika Amaouche, membre du Collectif Droits et prostitution et coordinatrice des assises, "la priorité est l'abrogation de la loi sur le racolage (loi sur la sécurité intérieure de mars 2003, ndlr), qui est totalement inefficace et stigmatise un peu plus les travailleurs du sexe".
A cette marche qui rassemblait une vingtaine de personnes, étaient également présents des représentants d'associations de soutien aux travailleurs du sexe d'autres pays.
"Quand je viens en France, je ne peux que constater à quel point la situation est arriérée, comparée à la Suisse où la prostitution est légale depuis la fin des années 40", a expliqué Benjamin Abt-Schiemman, prostitué suisse et vice-président de l'association Prokore (Prostitution Collectif Réflexion)
"Il faut une prise de conscience au niveau européen, les politiques réglementaristes sont plus efficaces que les politiques prohibitionnistes" a-t-il ajouté.
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Ecrit par post-Ô-porno, le Dimanche 22 Mars 2009, 22:28 dans la rubrique "Prostitution".
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AliceInWorryLand
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Le problème c'est que si on légalise la prostitution les filles qui n'ont pas choisi cette voie auront encore plus de difficultés à en sortir. La prostitution a plusieurs visages : elle peut être un choix, mais je pense aussi à ces étudiantes qui se prostituent pour gagner un peu de sous. C'est terrible, et légaliser cela ça me choque. Une loi ne peut faire de distinctions entre tout cela. Elle prendra en compte toutes les prostituées, qu'elles soient ou non consententes, c'est bien le problème des lois : généraliser...
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Gaadjou
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Ton argument est à l'envers: la légalisation (justice...) et l'encadrement (droit du travail, inspection du travail...) qui accompagnent un métier permettent de mieux éviter les excès et les abus, sinon pourquoi se battraient les syndicats depuis plus d'un siècle? à contrario c'est l'illégalité qui permet les formes d'exploitation et d'esclavage, sexuel en l'occurence. Quant au cas des étudiant-e-s qui se prostituent, la seule enquête effectuée à ce jour en France est une étude d'une jeune étudiante qui a fait un mémoire de fin d'étude, publié et très médiatisé, qui a été plus que contesté par ses méthodes approximatives et incomplètes.
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AliceInWorryLand
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C'est vrai, tu as raison je n'avais pas vu le problème sous cet angle. Mais pour le cas des étudiantes qui se prostituent , ce n'est plus un mythe, et celle dont tu parles est bien loin d'être la seule.
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à 11:15