Actualité   Art-s   Bougeons!   Histoire   Post-porn   Prostitution   Queer   Sexualité(s)   Sources   Straightland   Textes    Vos réactions 
                      post-Ô-porno
Version  XML 
"Parce que le sexe est politique"

  

[]curieu-x-ses
depuis le 09/11/05 sur post-Ô-porno,
dont
[]actuellement.
Locations of visitors to this page 



Archives par mois
Octobre 2016 : 1 article
Février 2016 : 1 article
Juin 2015 : 1 article
Mai 2015 : 1 article
Avril 2015 : 2 articles
Février 2015 : 2 articles
Novembre 2014 : 3 articles
Octobre 2014 : 1 article
Juin 2014 : 1 article
Janvier 2014 : 1 article
Octobre 2013 : 2 articles
Juillet 2013 : 1 article

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


*Ils ne veulent pas dire le sexe de leur enfant !

--> Genre
Ils ne veulent pas dire le sexe de leur enfant !





-> Un article lu sur: gentside.com


Pour ce couple de jeunes parents, le sexe de leur enfant n’est pas le plus important. Ils ont décidé de laisser leurs enfants choisir quel genre leur convient le mieux, et pour cela ils n’ont pas révélé à leurs proches le sexe de leur dernier-né.

Certains parents ont des principes d’éducation étonnants, comme le rapporte Yahoo. C’est le cas de Kathy Witterick et David Stocker, deux Canadiens vivant à Toronto, et qui ont pris la décision de ne pas attribuer de "genre" à leurs enfants. Parents de deux petits garçons de 2 et 5 ans, ils les laissent décider de tout ce qui concerne leurs coiffures ou tenues, même si ce sont des attributs pour petites filles.

Récemment, Kathy a mis au monde Storm, un petit bébé en très bonne santé. Mais au moment d’envoyer les faire-part aux amis et à la famille, une information que l’on pourrait juger capitale n’a pas été mentionnée : le sexe de l’enfant.

C’est un livre qui a donné cette idée aux parents


Pourtant le bébé n’a pas de problème d’anatomie, c’est simplement le choix de ses parents de ne pas divulguer s’il est un garçon ou une fille. L’idée est venue aux parents à la lecture d’un livre de Lois Gould, intitulé X : A Fabulous Child Story (X : Une fabuleuse histoire d’enfant), rapportant la vie sans "genre" d’un enfant. Séduits par le principe, l’homme et la femme de presque 50 ans l’ont appliqué à leurs fils et à leur dernier-né.

David explique : "Si vous voulez vraiment connaître une personne, vous ne demandez pas ce qu’elle a entre les jambes". À quatre mois, personne excepté la famille (parents et enfants) ne connaît le sexe de Storm, pas même les grands-parents. Ainsi, ses parents espèrent qu’il ou elle deviendra exactement ce qu'il ou elle souhaite être. "Les parents font trop de choix à la place de leurs enfants. C’est insupportable", ajoute le papa de ce bébé à l’identité mystérieuse.

Les deux parents expliquent que la société incite les gens à entrer dans des cases, et que le sexe en fait partie. Kathy a écrit dans un mail "En fait, en ne disant pas le genre de mon précieux bébé, je dis au monde 'Pouvez-vous juste laisser Storm choisir lui-même ou elle-même ce qu’il ou elle veut être ?!'"

Les deux aînés sont souvent pris pour des filles


Ainsi, Jazz et Kio, les deux garçons de 2 et 5 ans du couple, choisissent eux-mêmes leurs habits et coupes de cheveux, même si cela ne correspond pas à l’image "traditionnelle" de garçonnets. Aucun n’est scolarisé, l’école étant également un carcan trop conventionnel au goût des parents, qui ne veulent pas de ça pour leur progéniture. Les deux bambins pratiquent un système d’école à domicile, mais sont souvent pris pour des fillettes à cause de leurs habits roses et de leurs cheveux longs. Kathy et David ne corrigent pas les gens qui se trompent, estimant que c’est aux enfants de démentir s’ils le souhaitent.

Jazz souffre pourtant de cette situation, car il n’aime pas être pris pour une fille malgré sa façon de se vêtir. De même, il n’a pas voulu être dans une école "normale" à cause des questions qui lui étaient posées sur son sexe.

Kathy et David ne cèderont pas aux "normes" !

Pour Kathy, hors de question de lâcher prise : "Tout le monde nous demande : quand est-ce que ça va s’arrêter ?", dit-elle. "On renvoie toujours l’ascenseur en répondant : bonne question, quand est-ce que ça va s’arrêter ? Quand vivrons-nous dans un monde où les gens peuvent choisir qui ils veulent être ?"

Sans doute le couple ne se rend-il pas compte qu’en les empêchant de se définir réellement, ils apportent à leurs enfants le doute plutôt que le choix quant à leur réelle identité.
Ecrit par post-Ô-porno, le Mercredi 25 Mai 2011, 16:44 dans la rubrique "Actualité".
Repondre a cet article