"L’orientation sexuelle commencerait in utero" (!?)
Dans la série "Rions un peu", encore un nouveau charlatan, Anthony Bogaert, vient nous abreuver de ses incroyables découvertes! Et de quelle découverte que celle de Bogaert: les pédés sont pédés car leur maman a fait une allergie au mâle précédemment conçu, le grand frère, et donc a fait de son petit mâle un mâle dénaturé aux anticorps "antimâle", soit un pédé. Et les gouines? Ben on sait pas... Et les pédés premiers "mâles" de leur lignée? Ben on sait pas... Et les jumeaux aux orientations sexuelles différentes? Ben on sait pas... Et... à quoi bon s'attarder sur cette théorie bancale, qui prend comme présupposé que les pédés ne seraient que des cerveaux masculins génitalement altérés et qui par conséquent adoptent des comportements de "femmes". Les pédés, femmes et autres cerveaux endommagés vous donnent bien le bonjour cher monsieur Boggaert, dont la maman a surement eu la sagesse de préserver son petit cerveau hétéro...
p-Ô-p.
-> Une info lu sur:
nouvelobs.com
Plus de chance d’être homosexuel quand on a un très grand frère
Paris, le 27/06/06. LJS.com
Ça ressemble à une blague mais ça n’en est pas une
(si si, c'en est une!)! Des chercheurs de la Brock University à Sainte-Catherines (Ontario, Canada) viennent de démontrer qu’un homme a d’autant plus de chance d’être homosexuel que son frère est plus âgé.
Pour le mettre en évidence, le Docteur Anthony Bogaert et ses collaborateurs ont sélectionné un groupe de 944 hommes homo et hétérosexuels. Les auteurs ont veillé à ce que parmi ces volontaires se trouvent des hommes élevés, étant enfant, avec un frère adopté ou un demi-frère ou ayant été eux même adoptés. Leur objectif : savoir si le lien entre l’homosexualité et le fait d’avoir un grand frère est lié à l’environnement familiale et à l’éducation ou à des facteurs purement biologiques.
Les résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), montrent que ce lien n’est présent que lorsque les deux enfants ont été portés par la même mère. Et ceci même si les deux frères n’ont pas été élevés ensembles ! Le temps passé en commun au sein de la famille ne semble avoir aucune incidence sur les choix sexuels.
« Notre étude montre clairement que le développement de l’orientation sexuelle a une origine prénatale. Elle indique aussi que l’impact de l’ordre de naissance est lié à la ‘‘mémoire maternelle’’ » explique Anthony Bogaert. Selon lui, lors de la première grossesse, le corps de la femme considère le fœtus mâle comme un étranger et développe une petite réaction immunitaire dirigée contre lui. Lors des grossesses « mâles » ultérieures, cette réaction est de plus en plus intense et augmente les chances qu’aura le foetus de devenir homosexuel à l’âge adulte.
L’origine de l’orientation sexuelle est un vieux débat qui reste bien loin d’être tranché. Si cette théorie de l’immunité est vérifiée, on tient peut-être une réponse à la question. Pour Anthony Bogaert,
« l’orientation sexuelle pourrait bien être le résultat de l’action des anticorps de la mère sur la différenciation sexuelle du cerveau ».
(ah! ah! ah! fin des réjouissances)
Véronique Molénat
à 14:38