Lexique du sexe
-> Source:
Le Journal Le Mague
-> Ce lexique à été rédigé par Frédéric Vignale Artiste multiface, auteur, réalisateur et photographe.
Adult Babies (AB) : Adeptes du fantasme du nourrisson. Comme dans le SM, il y a différents degrés et différentes approches. Pour certains cela est d’abord un jeu, on redevient alors pendant un court moment un nourrisson qu’on lange, qui fait pipi dans ses couches, que l’on rechange... Psychologiquement parlant, ce fantasme s’assimile aux scénarios de soumissions
Anulinctus : Excitation buccale de l’anus. Depuis une vingtaine d’année, on préfère le mot anulingus, qui commence à s’imposer à la place du très poétique "feuille de rose"
Anulingus : Excitation linguale de l’anus. Passe peu à peu dans le langage courant, où il tend à supplanter "anulinctus" et le très poétique "feuille de rose". Caresse extrêmement agréable et troublante si elle est correctement prodiguée.
Aphrodisiaques naturels : Le café, le céleri, le champagne, le chocolat, les flocons d’avoines, le gingembre, les huîtres, le poivre, la sarriette, la viande rouge... les vitamines B6, C et E, ainsi que et le sperme sont des aphrodisiaques naturels. Parmi les produits " traditionnels ", si le bois bandé a une réelle efficacité, il n’en est pas de même pour la corne de rhinocéros qui ne contient aucune substance efficace !
Autonepiophilie : Fétichisme des couches culottes
Bâillon-boule : Accessoire utilisé dans les séances sado-masochistes, la bouche étant bâillonnée en position ouverte, Il est extrêmement dangereux de laisser une personne seule avec ce genre d’objet. En cas de régurgitation, elle est tout simplement en danger de mort ! (et cela est également vrai quelque soit la nature du bâillon)
Bandeau : Le bandeau sur les yeux est très présent dans les scénarios érotiques. Etre pour ou contre n’a aucun sens. Tout n’est qu’une question d’utilisation... Il faut néanmoins préciser deux choses. Le cerveau est conditionné pour recevoir une multitude d’informations transmises par les sens. Si l’un de ces sens est désactivé, comme ici la vue, les autres vont devenir beaucoup plus réceptifs. Simple phénomène de compensation mais qui explique bien des choses. Ce petit éclaircissement militerait donc en faveur du bandeau. Ce qui est par contre beaucoup moins sympathique, c’est ceux qui profitent du bandeau sur les yeux de leur partenaire pour leur imposer par " surprise " des pratiques ou des partenaires qu’ils ne sont pas prêts à accepter.
Bisexualité : Comportement sexuel d’une personne acceptant à des degrés divers d’avoir des rapports aussi bien avec des personnes du sexe opposé qu’avec d’autres du même sexe. Et régalons-nous de ces définitions amusantes mais fort pertinentes envoyé par un lecteur "Mecs qui aiment les mecs qui aiment les femmes qui aiment les mecs et les femmes" ou alors "Femmes qui aiment les femmes qui aiment les mecs qui aiment les femmes et les mecs"
Bondage : Cette pratique est parfois associée au SM, mais peut très bien s’en détacher. Il s’agit d’abord d’un fétichisme impliquant des femmes ou des hommes attachés (bondagés) à l’aide de ficelages de cordes assez savants. (En fait c’est toute une science, ce truc-là). L’attachement peut se faire avec ou sans suspension du bondagé. Les japonais restent les grands spécialistes du genre.
Bouche glacée : Pratique consistant à se placer un glaçon dans la bouche, d’attendre quelques instants, puis sans le retirer de pratiquer soit un french-kiss, une fellation, un cunnilingus, un anulingus, un suçage de sein... D’une efficacité redoutable !
Boules de geishas : chapelet de boules d’environs trois centimètres et demi de diamètres et renfermant une bille. Primitivement ces boules étaient utilisées par les geishas (courtisanes japonaises) qui les introduisait dans l’anus de leurs amants. Au moment de la jouissance de ce dernier, elles tiraient sur la corde extrayant brutalement l’ensemble du chapelet, le frottement des boules sur la prostate décuplant le plaisir de l’homme. De nos jours cette fonction semble oubliée et les boules sont utilisées pour la stimulation anale des deux sexes, ou vaginale. Dans cette utilisation les boules peuvent être conservées relativement longtemps dans l’orifice et comme chaque mouvement du corps fera bouger la bille, la boule aura l’impression de vibrer. On vend maintenant des boules vibrantes à piles (on n’arrête pas le progrès ! )
Branlette espagnole : Masturbation du pénis entre les seins d’une femme (ou d’un transsexuel) - Le sexe placé en érection est ensuite animé par l’homme d’un mouvement de va-et-vient. La partenaire l’aide en rapprochant ses seins afin de serrer le pénis. La cravate de notaire n’en est pas l’exact synonyme (voir cette définition)
Branlette grecque : Masturbation du pénis entre les deux les globes fessiers (sans aucune pénétration)
Branlette italienne : Masturbation du pénis entre les cuisses du partenaire (face à face ou l’un derrière l’autre), surtout pratiquée par les couples gays. D’après d’autres sources la branlette italienne signifierait le fist-anal (allez savoir ?)
Branlette thaïlandaise : Masturbation pratiquée avec les pieds (extrêmement prisée des fétichistes de cette partie du corps)
Broute-minou : Excitation buccale du clitoris et des autres parties du sexe féminin (le mot savant sera cunnilingus ou cunnilinctus )
Bukkake : Mot semble-t-il d’origine japonaise semblant signifier douche de sperme, le bukkake ne se distingue de la douche blanche que par son "cérémonial" - La fille va recueillir l’ensemble du sperme de ses partenaires ( après qu’ils se soient masturbés, qu’elle les ait masturbé ou qu’elle les ait sucé) dans un récipient, puis va tout boire et s’enduire le corps du "surplus"
Cachets effervescents : Dernier truc à la mode, le bon vieux cachet effervescent ! Soit on le place dans le vagin ou dans l’anus, soit à sec soit après y avoir introduit un peu de liquide. [attention toutefois, il s’agi de médicaments... on pouvait trouver jadis dans les charcuteries italiennes des pastilles effervescentes non médicamenteuses, à vérifier] Ou alors on le fait fondre dans un bol rempli d’eau dans lequel on va faire tremper son pénis, ses testicules ou le bout des seins !
Caviar : Dans l’argot des dominatrices professionnelles, le caviar, ce sont ses matières fécales. Assez bizarrement si certaines l’intègrent comme étant un ordre dans le rituel SM, d’autres considèrent qu’il s’agit d’un cadeau qui n’est remis que si on l’a mérité ! On écrit parfois Kaviar avec un K, ça fait plus branché ! Accessoirement ½ufs d’esturgeons atteignant des prix astronomiques.
Collants : Vêtement féminin qui a la particularité d’être vilipendé par les adeptes du stocking (fétichismes des bas). Ceci-dit, les collants ont aussi leurs fétichistes !
Coprophilie (ou Scatologie) : Jouer avec le caca ! Quel que soit la répulsion que certains peuvent avoir pour la pratique, il n’en reste pas moins vrai que lorsqu’elle est consensuelle, et dès lors qu’on ne fait pas que cela, la coprophilie est une fantaisie sexuelle et n’a pas à être classée dans les "perversions".
Cyprine : Sécrétion vaginale produite en période d’excitation. (notons que mon édition du petit Larousse qui date de 2003 ignore que cela existe !!! )
Diapers lovers : Adeptes du port des couches pour incontinents dans la vie de tous les jours, en dessous de vêtements "normaux".
Doigtage : Geste consistant à mettre un doigt dans un orifice et de l’actionner.
Domination : Scénario érotique entre deux adeptes du sado-masochisme... La domination SM est inséparable de l’autre composante, la soumission qui paradoxalement est la même chose, mais du point de vue du dominé..
Donjon : (terme SM) Salle dans laquelle on a rassemblé l’ensemble des instruments et matériels nécessaires à l’accomplissement de la discipline (mais dans la pratique on peut très bien s’en passer)
Douches sexuelles : On distingue : La douche blanche, pluie de sperme pratiquée par des partenaires multiples, la douche dorée (golden shower), douche à l’urine, la douche brune (brown shower) est l’action de déféquer sur le partenaire. Existe aussi les douches de salives, de lait et beaucoup plus rare sachez que si quelqu’un vous propose une douche romaine, qu’il s’agit d’une régurgitation...
Echangisme : Pratique sexuelle consistant pour deux couples à s’échanger leurs conjoints. On parle aussi de mélangisme lorsqu’il y a simultanéité de lieu et de temps dans l’échange. La pratique peut ou non s’accompagner de relations homosexuelles. Il est généralement admis que l’échangisme est une expérience moins susceptible de traumatisme que le triolisme, puisque dans cette pratique chaque participant est comptable de ses actes devant son conjoint.
Ectomorphophilie : Excitation provoquée par les personnes très maigres
Eoniste : Personne qui porte des vêtements féminins (ou simplement suivant d’autres auteurs, du sexe opposé) mais qui contrairement au travesti n’en tire pas un plaisir érotique (mais elle doit bien en tirer un plaisir quelconque, sinon elle ne ne le ferait pas....).
Erotographomanie : (ou Erotographie) En simplifiant on pourrait dire : plaisir à écrire des cochonneries ! Mais justement il ne faut pas simplifier ! Cela va de la personne qui va écrire des graffitis dans les toilettes, jusqu’à celle qui va rédiger une véritable nouvelle érotique ! Pratiquant moi-même l’exercice, il est en effet extrêmement jouissif de voir aligner sur le papier ses propres fantasmes. Si on écrit pour soi, tout cela n’a que peu d’importance, mais si on cherche à publier, il est évident que les passages écrits sous l’excitation (qui peut être très inspiratrice) doivent être obligatoirement relus (et revus) quand on est redevenu un peu plus calme... Sinon le résultat risque d’être assez bizarre
Face-sitting : (Ou queening) Figure de domination ou la femme est carrément assise sur le visage du soumis (ou de la soumise) Elle peut dans cette position, exiger un cunnilingus, un anulingus, faire boire son urine... ou suprême perversion exiger que le soumis ne fasse rien !
Fantasme : Imagerie mentale à caractère sexuel
Fellation : Stimulation orale du pénis. Le terme rentre y compris dans le langage courant, son synonyme du moment restant la pipe (on dit aussi turlute, pompier, gâterie et sans doute plein d’autres expressions) En américain : Blow job.
Fist fucking : (de fist : poignet et fuck : baiser) Insertion de la main entière dans le vagin ou dans l’anus (fist anal).
Fornicophilie : Variante zoophile assez curieuse : excitation érotique provoquée par le contact du sexe avec des animaux de petites tailles (lézards), voire de très petites tailles (insectes).
French kiss : Bisous profond sur la bouche avec contact des langues !
Gode : Abréviation de godemiché : autrement dit objet d’une forme rappelant le sexe masculin et destiné à servir de substitut. On en retrouve dans toutes les cultures et à toutes les époques, y compris préhistoriques (on peut en voir de nombreuses variétés dans les différents musées de l’érotisme). Quand on consulte l’annuaire des abonnés du téléphone on est surpris du nombre de gens qui se nomment Godet et que leurs parents ont prénommé Michel... ce qui tendrait à prouver... à prouver quoi, d’abord ?
Hermaphrodisme : Etat d’une personne présentant simultanément des attributs ou des caractères sexuels des deux sexes. "Hermaphrodite est le fils de deux divinités du panthéon grec. Dans son dictionnaire, Ernest Bosc en donne, en 1895, la définition suivante : Fils de Mercure (Hermès) et de Vénus (Aphrodite) : d’où son nom. Une naïade s’éprit d’Hermaphrodite sans espoir d’être aimée, et dans sa douleur elle pria les dieux de ne faire qu’un seul être de leurs deux corps ; les dieux exaucèrent cette prière. Ainsi l’Hermaphrodite participe des deux sexes". Après la définition très rigoriste voyons la légende : "Fils d’Hermès et d’Aphrodite, cet éphèbe d’une rare beauté se baignait un jour dans les eaux d’une fontaine près d’Halicarnasse quand la nymphe de la source, Salmacis, s’éprit de lui. Voyant qu’elle ne pouvait être aimée du jeune Hermaphrodite, elle demanda aux dieux d’unir leurs deux corps en un seul. Cette prière fut exaucée et, depuis, quiconque venait à se baigner dans les eaux de la fontaine subirait une transformation analogue" (merci Carine)
Homophobie : Rejet viscéral et borné de la réalité homosexuelle !
Homosexualité : Attitude sexuelle exclusivement tournée vers les personnes de son propre sexe
Infantilisme : fantasme régressif exprimant le regret de l’enfance ou de la petite enfance (voir Adult-Babies). A un stade avancé cela peut aller jusqu’au rejet de son corps d’adulte et de ses caractéristiques (poils, barbe) - Souvent mais pas obligatoirement associé aux fantasmes des couches culottes. Le fantasme est parfois solitaire mais souvent partagé, il s’agit alors d’un scénario sexuel dans lequel la notion de domination est très souvent présente
Jill-off : synonyme de se caresser la minette
Kama-Soutra : Version d’un livre sacré écrit en Inde entre le 2ème et le 6ème siècle (admirez la précision) par Vatsyanana. Traduit en anglais en 1883, puis en français en 1885. Si on résume le livre à ce qui fait encore sa popularité, c’est-à-dire les 64 positions, force est de constater que ce côté catalogue agace. D’autant que pour arriver au chiffre fatidique, il inclut des positions assez improbables, contorsionniste et/ou acrobatiques. De plus tout cela ne concerne que la pénétration vaginale et les traducteurs ont été infoutus d’appeler un chat un chat, c’est ainsi qu’il faut se farcir des yonis, des linguams et des congrès au lieu et place des chattes, des pénis et des rapports... Quant aux nom des positions... Mais voilà, le Kama-Soutra ce n’est pas que cela, les 64 positions ne sont qu’une partie des 7 chapitres du texte. Or quand nous regardons l’ensemble on s’aperçoit que le propos déborde largement l’anecdote acrobatique. Sont abordés entre autres la fellation (en huit stades), les homosexualités masculine et féminine, le plaisir anal, le sm léger (les coups et griffures) un chapitre est même consacré à des conseils aux "courtisanes". Mais surtout ce livre n’est en aucune façon réservé aux lecteurs masculins, il est écrit pour les deux sexes, ce qui est remarquable pour l’époque... Et c’est le moment de revenir aux positions et de se rendre compte également que le Kama-Soutra met sur un pied d’égalité les positions actives et les positions passives... l’occident a pour sa part attendu un millénaire et demi pour enfin penser la même chose. C’est dire la considérable avance que l’ouvrage avait sur son époque... Alors oublions-en les ringardises, oublions aussi le chapitre 7 et son occultisme et relisons le Kama-Soutra au nez et la barbe de ceux qui viennent périodiquement ramener leur ordre moral en guise de fraises. (note : il existe de très belles éditions illustrées de cet ouvrage notamment une de Dubout et aussi une récente cosignée par l’actrice X, Clara Morgane...)
Lavements érotiques : Action d’injecter dans les intestins un liquide puis de le rejeter. L’injection s’opère à l’aide d’un bock, d’un clystère, d’un entonnoir, d’une poire ou d’un jet sous pression. Le liquide peut être de l’eau (température ambiante ou tiédie), du lait, du bouillon, du thé, de l’urine (lavement doré). Le plaisir du lavement est constitué par l’injection elle-même, mais surtout par la sensation de remplissage qu’elle procure, et par la " libération " . Pour la plupart de ses adeptes, le lavement est une pratique qui se suffit à elle-même. Chez certains autres on va trouver deux attitudes exactement contradictoires : Certains pratique le lavement afin de pouvoir pratiquer ensuite des jeux anaux " propres "... A contrario les amateurs de scatologie vont continuer le jeu pendant et après la libération du lavement (aspersion, absorption) Attention : Ne dépasser jamais deux litres de lavements. Prohibez la douchette de bain qui ne permet pas de contrôler le volume !
Levrette : La levrette est la position amoureuse pratiquée par l’ensemble des mammifères (à l’exception toutefois de certains singes évolués). Donc la femme à quatre pattes et l’homme derrière. Sa connotation " animale " n’est pas si innocente que ça ! Le fait pour la femme de se mettre en position est une attitude signifiant par-là qu’elle accepte le rapport ! On reproche généralement à cette position son manque de romantisme, mais on aurait tort de lui rapprocher son manque d’érotisme : une belle paire de fesses écartée, laissant apparaître deux charmant orifices qu’on a éventuellement et préalablement humectés... hum... Par ailleurs les deux amants ne se voyant pas (il n’y a pas de jeux de miroirs partout !) L’esprit peut s’échapper et fantasmer, y compris sur des choses complètement inavouables... Sachant tout cela on ne s’étonnera plus que le catholicisme en ait condamné sévèrement la pratique !
Massage érotique : son ambition est de cumuler les bienfaits du massage traditionnel et ceux du contact érotique. Dans la réalité le massage lui-même n’est souvent qu’un prétexte, voir un rituel (ce qui ne l’empêche nullement d’être désagréable) Il est généralement pratiqué par une masseuse entièrement nue. La finition sera manuelle ou buccale ! Il existe plusieurs variétés de massage, la plus connue étant le body-body (voir ce mot), l’espagnole (avec les seins) la grecque (avec les fesses), la californienne (avec les mains) l’hawaïenne (sous la douche) l’anglaise qui s’accompagnera de petites misères (pincement des seins, fessées, badines, voire bougies, ou orties), la française (uniquement avec la bouche), la danoise (avec les cuisses) et la suédoise (avec les doigts) .Dans tous les cas et à l’exception de quelques caresses, le massé reste passif.
Masturbation : Excitation manuelle de ses organes sexuels. La masturbation peut être pratiquée de façon solitaire, collective ou réciproque.
Méthode allemande : Nom de code utilisé dans les petites annonces érotiques. La méthode allemande englobe l’ensemble des jeux scatologiques et associées (fist anal, lavements) (synonyme : Kaviar Und Klyster)
Naturisme : Philosophie ou art de vivre impliquant la nudité totale ! Pour schématiser, il y a deux tendances, l’une plus ou moins hygiénique, exaltant la beauté du corps, la nature, le sport au grand air et s’acharnant à nier tout ce qui peut avoir rapport au sexe dans cet environnement. La deuxième tendance ne se prend pas la tête avec tout ça et considère tout simplement que vivre à poil, c’est très bien ! Ses adeptes ne sont pas forcément obsédés par le sexe mais ne le gomme pas de la réalité naturiste (c’est la mentalité de la plupart des habitués du Cap d’Agde, je dis bien des habitués, pas de l’encadrement). Si la nudité est strictement obligatoire dans le premier cas et largement conseillé dans le second, il n’en reste pas moins vrai qu’il est de toute façon aussi ridicule d’obliger les gens à vivre nu que de leur interdire de le faire.
Nécrophilie : Action de pratiquer un acte sexuel avec un cadavre ! Ben oui, tout simplement ! Pourquoi cette définition, ici ? Parce qu’en visitant je ne sais combien de sites pour vérifier mes définitions, je n’arrête pas de trouver ce mot ! Or cette perversion, si toutefois elle existe ? (il doit bien y avoir quelques tarés... ) est gentiment collé dans un liste dans laquelle on retrouve aussi le viol, le vampirisme et je vous le donne en mille ? L’urolagnie ! Voilà on en sont certains psy-machin choses !!! A mettre sur le même plan un pauvre type qui fait des trucs abominables et qui n’a sans doute plus conscience de la gravité de ses actes, avec ceux qui jouent gentiment à love-pipi ! Et évidement il faut soigner tout le monde de la même façon (je cite : Conduite à tenir : Rechercher une atteinte somatique - Démence : fréquente - Alcoolisme - Un trouble psychiatrique associé - Une tumeur cérébrale) Rien que ça !!! Mais bordel de foutre, c’est qui qu’il faut soigner ????
Nymphes : Petites lèvres vaginales
Nymphomanie : Ne se dit que pour les femmes (l’équivalent masculin est satyriasis) Recherche incessante et effrénée du plaisir sexuel en multi partenariat (comme ils disent dans les journaux économiques) On a lu dans certains textes le synonyme et néologisme "sautopafie" !) L’un des sexologues les plus renommés du XXe siècle, Alfred Kinsey, a donné de la nymphomane cette définition savoureuse :" C’est quelqu’un qui fait l’amour plus souvent que vous !"
Obesophilie : Attirance ou préférence sexuelle envers les personnes grosses ou obèses
Oeillet : Non donné parfois à l’anus ! Et comme sucer l’oeillet est une feuille de rose, si ça continue on va se croire au marché aux fleurs !
Onanisme : Synonyme de masturbation
Ondinisme : Plaisir d’être mouillé, notamment par l’urine (mais aussi au moyen de lavement) Contrairement à l’urolagnie (voir ce mot) c’est d’abord la sensation du mouillé sur soi qui va provoquer l’excitation !
Orogénitalité simultanée : C’est tout simplement un soixante neuf
Partouze : Amour avec un grand tas :-) ! Dans le langage courant terme générique servant à designer un rapport sexuel impliquant plus de deux personnes. Quant au problème fondamental consistant à savoir si on écrit "partouze" avec un "z" ou "partouse" avec un "s", et bien on n’en sait rien et d’ailleurs le Petit Larousse n’a pas tranché non plus... !
Pédiophilie : attirance sexuelle trouble pour les poupées, les ours en peluche...
Pédophilie : Comportement sexuel impliquant la participation de jeunes enfants (ou par extension juridico pénale, de mineurs). Là aussi il ne faut peut-être pas tout mélanger ! Certains faits divers monstrueux ont eu un tel impact qu’une chape de plomb est tombée sur toute tentative de débat serein sur le sujet. En ce qui nous concerne, nous indiquerons simplement que :
Nous combattons sans aucune ambiguïté la pédophilie que nous considérons comme une sorte d’abus sexuel
Mais nous ne sommes cependant pas idiot au point de croire qu’une relation volontaire avec une personne de 17 ans ½ soit de l’abus sexuel
Nous affirmons d’autre part que la sexualité enfantine ça existe aussi. Point barre.
Peep-show : Show assez primaire exécuté par une fille, (déshabillage, exhibition) ou par un couple devant des spectateurs enfermés dans des cabines munies de glaces sans tain ! Si le peep-show lui-même constitue une bonne façon de se rincer l’½il pour pas trop cher, il n’en pas de même pour les fameuses cabines spéciales dans lesquelles la fille est censée vous faire un spectacle personnalisé pour un rapport qualité prix absolument pas évident.
Pénil : élévation charnue située à la base du pubis féminin et qui se couvre de poils à l’âge de la puberté (appelé aussi "mont de Vénus)
Périnée : Espace compris entre les organes sexuels et l’anus, à ne pas confondre avec les Pyrénées qui sont un espace compris entre la France et l’Espagne
Pipe Cambodgienne : Fellation pratiquée avec du thé chaud dans la bouche ! Bien sûr le thé pourra être remplacé par votre boisson chaude favorite... La sensation est délicieuse. On peut aussi varier les plaisirs de la fellation avec des boissons glacées ou alcoolisées (ainsi la pipe à l’alcool de menthe était une spécialité des bordels au début de 20ème siècle)
Plug : Godemiché destiné à la pénétration anale et muni d’un socle permettant d’éviter toute " absorption " par le rectum.
Podiaphilie : Fétichisme des tabliers de soubrette (et par extension de toute les tenues de soubrettes) Très souvent couplé avec une passion immodérée pour les amours ancillaires.
Podophilie : non donné parfois au fétichisme du pied.
Point G : (G comme Ernest Grafenberg, le premier à en avoir parlé) Ensemble de terminaisons nerveuses situées à quelques centimètres de l’entrée du vagin, sa stimulation d’une certaine façon et en certaines circonstances provoquent un orgasme fulgurant suivit d’un écoulement de liquide transparent (les femmes fontaines). On parle parfois de point G masculin, il s’agit en fait de la prostate.
Poitrines d’ange : Nom donné par ceux qui en sont amateurs aux poitrines féminines très peu développées, presque plates. Les non amateurs parleront eux « d’oeufs au plats »
Préservatif : On vous fera grâce de sa définition et de sa nécessité ! Et profitons-en d’abord pour attribuer de la grand prix de la connerie triomphante et satisfaite au cardinal Otunga, archevêque de Nairobi qui en 1992 ne trouva rien de mieux à faire que de brûler des préservatifs sur la place publique. Sinon un peu de culture : Le préservatif à été inventé par Gabrielle Fallopia, professeur d’anatomie à Padoue (Italie) au 16ème siècle dans un but uniquement prophylactique. Il était alors en boyaux de mouton ! Sa variante extensible a été crée un siècle plus tard par le docteur Condom, médecin de la cour d’Angleterre
Regarder la feuille à l’envers : Jolie petite expression désuète mais que j’adore et qui signifie faire l’amour dans la nature
Sacrilège : Le sacrilège est-il un fantasme érotique ? Pas systématiquement, mais souvent oui. Quand on sait jusqu’à quel degré d’aberration les religions ont traités tout ce qui avait trait à la sexualité, vouloir se moquer de ces gens là, braver l’interdit et parfois en prenant des risques énormes (Salman Rushdie) peut avoir un côté très excitant. S’exhiber devant un car de moines qui visitent la tour Eiffel n’est pas un geste très militant mais ça peut défouler... On rejoint bien sûr ici l’exhibitionnisme. Remarquons que le sacrilège n’est pas que religieux, il peut être intéressant de transgresser l’ordre des choses quel que soit le domaine choisi. Ainsi par exemple les bandes dessinées érotiques parodiant les aventures de Tintin, n’ont en elles-mêmes strictement aucun intérêt ni du point de vue érotique, ni du point de vue de la bande dessinée. Ce n’est que parce qu’elles parodient Tintin qu’elles acquièrent toute leur puissance et tout leur érotisme, c’est sans doute cela la magie du sacrilège
Sado-masochisme : (ou simplement SM) Fantaisie sexuelle dont les règles sont élaborées conjointement par un soumis et par un dominateur, le sado masochisme peut être un jeu (alors considéré comme une mise en scène sexuelle comme une autre) ou un état permanent, le soumis devient alors un esclave.
Safeword : Ou Mot de sécurité ! Il est de convention dans une séance SM que la séance ne peut prendre fin sur intervention du soumis qu’à l’énoncé de ce mot : Par contre tous les " non arrête ", " pitié " stop ", " aie, aie, aie, " ou " ça fait vachement mal " ne seront pas entendus. Le safeword est une convention entre le soumis et le dominateur. Il est bien évident que cette pratique est incompatible avec celle du bâillon !
Satyriasis : Equivalent masculin de la nymphomanie. Exagération pathologique ( ?) des désirs sexuels (qui vont au-delà de la simple conquête dont peuvent se contenter les Don Juan)
Sautopafie : Néologisme amusant pour nymphomanie. (vient d’une bande dessinée de Cabu intitulé Catherine saute au paf)
Scatologie : Jouer avec le caca. (Voir coprophilie et coprophagie)
Scopophilie : Attirance fortement marquée pour tous les spectacles sexuels : en support média revues, cinéma, vidéo, internet, ) ou en réel (Strip-tease, peep-show...) Le scopophile ne cherche pas à se cacher, ni à surprendre et se distingue en cela du voyeur !
Scrotum : Enveloppe externe extensible contenant les testicules
Sex-Shop : L’idée de réunir dans un même magasin, magasines, livres et films pornos mais aussi gadgets sexuels et produits aphrodisiaques fut concrétisée pour la première fois au Danemark à la fin des années 1960... D’autres pays suivirent, dont la France au début des années 1970, mais il fallut attendre l’an 2002 pour que l’Angleterre s’y mette ! Si le public est quasi exclusivement masculin, il arrive cependant d’y voir des femmes et si la partouse en pleine boutique avec la cliente n’est bien sûr qu’un fantasme, on assiste malgré tout parfois à des scènes assez cocasses. Je me rappelle ainsi ces deux "anglaises" dont l’une examinait un gode sous toutes ses coutures tout en écoutant les explications du vendeur et qui faussementincrédule.coupait de " - Really ? " très intéressés.
Sexisme : Sentiment conscient ou inconscient de la supériorité de l’homme sur la femme, pouvant conduire à des conduites discriminatoires ou vexatoires
Sexualités alternatives : Ce sont : l’urolagnie, le sado-masochisme (du moins dans sa version ludique) les différents fétichismes corporels et para-corporels, la masturbation, le massage érotique, la bisexualité masculine ou féminine, le travestissement et le transsexualisme, la sexualité collective, l’exhibitionnisme contrôlé, pour ne parler que de ce que nous défendons et illustrons en nos pages.
Shaving : Acte fétichiste consistant à raser les poils pubiens et les poils du sexe d’un partenaire (on peut aussi pratiquer le shaving sur soi-même)
Sitophilie : Non savant du sex and food
She-males : Nom américain désignant les transsexuels.
Shibari : Vu de l’extérieur ça ressemble étrangement au bondage. Pourtant ce n’en est pas l’exact synonyme. Le shibari, spécialité japonaise est bien un ficelage savent à l’aide de cordes de chanvres, mais sans bâillon. D’autre part, il s’inscrit dans une logique de domination psychologique ce que ne fait pas le bondage.
Sling : utilisé en SM : sorte de carré de vinyle, de cuir ou autre matière destiné à être suspendu par ses quatre coins et sur lequel va s’installer un SM qui y sera ou non enchaîné
Smoking : Fétichisme de la cigarette, du porte cigarette et du cigare. (tu fumes après l’amour ? Je sais pas... j’ai jamais fait attention). Avant que la cigarette soit diabolisée, le fait de fumer était pour les femmes un signe extérieur d’indépendance, c’est sans doute cet aspect qui perpétue le fantasme. En version masculine nous ne pouvons pas faire autrement que d’évoquer le "cigare de Clinton" : le dit cigare après avoir été introduit dans l’orifice vaginal est ensuite porté à la bouche (et éventuellement fumé s’il n’est pas trop trempé... sacré Clinton !)
Socking : Fétichisme de la chaussette (et de la socquette)
Sodomie : Acte sexuel consistant en une pénétration anale du partenaire. Vient de Sodome, ville citée dans la Bible (avec Gomorrhe) pour la dépravation de ses habitants et détruite par le feu du ciel. Pratique homo et hétérosexuelle fréquente. Chez l’homme la proximité de la prostate donne au sodomisé une jouissance particulière. Chez la femme le plaisir est généralement moins intense avec cependant de nombreuses exceptions.
Sodomiser : Pratiquer la sodomie. Synonymes : enculer, prendre la rondelle, le petit, péter la rondelle, ramoner le cul, prendre par derrière, etc. il y a de nombreuses expressions populaires, argotiques ou graveleuses sur cette pratique, ce qui en démontre le caractère fantasmatique qu’elle provoque.
Soixante dix : Lu dans deux ou trois textes : soixante neuf avec un doigt dans le cul, pour le soixante et onze, il y a donc deux doigts...
Soixante neuf : Pour ceux qui l’ignoreraient encore le 69 est une position ou chaque amant s’occupe buccalement du sexe de l’autre. Si dans la pratique hétéro l’homme est couché et la femme par-dessus lui c’est uniquement pour de raisons de confort, l’homme étant généralement plus massif que la femme. Mais rien n’empêche d’inverser les rôles ni de le faire en paresseuse " (sur le côté)
Souffling (ou Blowing) : Messieurs vous a t-on déjà soufflé sur le zizi, mesdames vous a-t-on déjà soufflé sur la minette ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Je vous assure que quand on ne s’y attend pas ça fait un drôle d’effet ! Le souffling est parfois utilisé par les modèles des peep-show en salon privé, contournant de cette étrange façon l’interdiction de toucher au sexe de leurs clients.
Sourire vertical : Raie des fesses !
Spanking : Pan-pan cucul érotique. Le spanking peut s’intégrer à une séance SM, mais nombreux sont ceux qui isolent complètement le fantasme. Il s’agit en fait d’une fessée au sens large, pratiquée à la main, au martinet, avec un padle, une brosse à cheveux, une raquette de ping-pong, une savate (genre mule chinoise) ou une badine. La spanking peut se pratiquer sans aucun attachement, le (la) puni(e) se couchant sur les cuisses de la personne fouetteuse
Sperme : Liquide visqueux et blanchâtre sortant de l’urètre masculin au moment de la jouissance (éjaculation) Contrairement aux idées reçues ce ne sont pas seulement les testicules qui le secrète, mais aussi la prostate et deux autres petites glandes ! (Le saviez-vous : un millilitre de sperme contient en moyenne 150 millions de spermatozoïdes !)
Spermophilie : Excitation/Fascination produite par la vue du sperme (et par extension de sa manipulation et de son ingestion). La fascination des éjaculations faciales est extrêmement rependue à ce point que le cinéma X en sur-représente la pratique !
Sphincters : Il y a deux sphincters, l’un externe est un muscle en forme d’anneau entourant l’anus dont il assure la fonction ouverture/fermeture. L’autre interne cernant la petite cavité anale sur environ 3 centimètres. Les sphincters se rétractent par réflexe et sont les premiers obstacles aux différentes pénétrations anales. Ecrire " Je pénétrais son sphincter " est donc une ineptie, c’est l’anus que l’on pénètre !
SSR : Sexualité Sans Risque = rapport protégé.
Stocking : Fétichisme vestimentaire des bas. Ce fétichisme est l’un des rares à s’accompagner d’un contre-fétichisme, celui du collant ! La plupart des fétichistes des bas vouent en effet une haine viscérale à ce bon vieux collant (qui a pourtant ses propres fétichistes !)
Straight : Le mot français proposé est hétéro-normatif, ce qui veut sans doute tout dire, le straight considère que seule l’hétérosexualité est « normale ». Les attitudes déclarés déviantes (homosexualités, bisexualités, travestisme... etc sont donc à ce titre et suivant les individus, combattues, rejetés, ou toléré avec condescendance.
Stress Post éjaculatoire : Chez la plupart des hommes (mais pas tous), immédiatement après le paroxysme du plaisir que constitue l’éjaculation, suit une période plus ou moins longue où la libido est réduite à néant. Chez certains ce phénomène va s’accompagner de manifestations diverses, besoin de tendresse, intense émotion, hilarité, coup de pompe. Jusque là rien d’extraordinaire. L’affaire se complique quand le plaisir jaillit lors de séances considérés comme hors norme, l’homme peut alors se révolter de différentes façon contre lui-même, contre ce qu’il a fait, et dans le cas d’un couple contre son complice (" j’ai sucé Paul jusqu’à la jouissance, il a poussé un râle plaisir d’une rare intensité, puis me demandant de quoi s’essuyer, il s’est empressé de se réajuster ces vêtements en me disant qu’il avait assez perdu de temps avec moi...." un lecteur). A deux la seule solution est la parole, se persuader qu’il n’y a rien d’honteux entre deux personnes qui prennent un plaisir réciproque. Seul c’est évidemment plus dur, car là aussi il faut parler, et le web est sans doute dans ce domaine une excellente réserve d’interlocuteurs.
Stretching : Agrandir un piercing pour mettre un anneau plus gros afin d’accrocher des poids aux petites, aux grandes lèvres ou ailleurs (dans notre série, chacun son truc !)
Strip-tease : De strip (déshabiller) et tease (taquin). En français on dit aussi effeuillage. Une tradition qui fout le camp ! Un strip-tease n’est jamais qu’un très long déshabillage, où la fille joue avec les nerfs du spectateur s’amusant à retarder sans cesse l’enlèvement des pièces, le tout accompagné de musique plus ou moins lascive. Le premier strip tease " de l’histoire " est raconté dans la Bible (plutôt hard, puisque Salomé après s’être déshabillée devant Hérodias demande en échange la tête (au sens propre) de son ami Jean-Baptiste, s’en empare et continue de danser avec !) L’appellation date de l’époque la rué vers l’or aux Etats-Unis, les spectacles prodigués dans les saloons n’avaient alors pas grand-chose à voir avec ce qu’on nous montre dans les films de western,. En France l’origine est controversée On cite souvent : 1884 au musical de Paris ou 1893 au bal des 4-Arts. On sait aussi que la danseuse Gaby Deslys fut l’une des premières à le pratiquer (mais comme elle est née en 1880, ça ne se recoupe pas... Le succès ne vint véritablement qu’en 1951, date à laquelle Alain Bernardin présentera ce genre de spectacle au Crazy Horse Saloon sur les Champs Elysées Un strip-tease pouvait durer jusqu’à 20 minutes. Désormais dans les spectacles érotiques on se fout trop vite à poil ! Que voulez-vous, tout le monde est pressé !
Suctusstrupratie : Mot savant pour l’auto suçage des seins (où vont-ils chercher tout cela ?)
Swinger : Et bien non, il ne s’agit pas d’un musicien qui joue du swing, mais d’un échangiste ! Le nom de la célèbre revue "swing" vient d’ailleurs de là !
Téléphoner au pape : Lu je ne sais plus où pour synonyme de déféquer
Téléphonicophilie : Encore un mot compliqué : Excitation provoquée par une conversation érotique téléphonique. (Même qu’il y en a qui se sont fait plein de fric avec ça !)
Testicule : Ce sont messieurs les académiciens qui l’on dit, testicule est du masculin, on dit donc LE testicule...
Textiles : Petit mot pas gentil utilisé par les naturistes à l’égard de ceux qui ne le sont pas
Transgraphomanie : Action de changer de sexe pendant une transaction graphique ( dialogue sur minitel - messages, chats et forum Internet ) A ce stade il s’agit plus d’un besoin de reconnaissance que d’un fantasme de changement de sexe. A l’origine il y a simplement une constatation stratégique, c’est qu’en utilisant un pseudo féminin, on est au moins sûr d’avoir des interlocuteurs. Le sujet se met dans la peau d’une femme, telle qu’il se plait à l’imaginer dans ses fantasmes. Dans les cas décrits le transfert sera en principe de masculin vers féminin. Cela dit et contrairement à ce que croient certains, il y a bel et bien des femmes sur Internet et y compris sur les sites coquins qui y sont de leur plein gré (avec une carte son et/ou une vidcam, il est difficile de tricher...) L’autre volet de la Transgraphomanie concerne les auteurs de nouvelles érotiques. Il peut être intéressant d’essayer d’écrire au féminin quand on est un homme (où le contraire). Il n’est peut-être pas nécessaire d’aller jusqu’à choisir un pseudo d’auteur féminin, sauf à vouloir se mettre encore davantage dans la peau de son personnage, ce qui est un challenge assez risqué, mais après tout pourquoi pas ?
Transsexuelles( trangenre) : "Travesti" ayant reçu un traitement hormonal, le terme englobe aussi bien les sujets non opérés que ceux qui le sont.
Travesti : Un travesti n’est pas un transsexuel, c’est tout simplement un homme qui s’habille (et se maquille, se coiffe) en femme, en imite les comportements et en retire du plaisir
Trichophilie : fétichisme du cheveu et du poil, attirance pour les partenaires velu(e)s ou très chevelu(e)s - Certains collectionnent les mèches (de cheveux, de pubis ou d’aisselles) - D’autres se masturbent en enroulant les cheveux de la partenaire autour du pénis et en éjaculant dessus..
Tribadisme : Simulation réciproque du clitoris (les deux femmes se mettent soit l’une sur l’autre, soit ou en "fourches croisées" (On parle aussi de "double fourche" ou de position du "casse-noisette")
Triolisme : Un couple (hétéro ou homo) plus un homme, ou un couple plus une femme. La réalisation de ce fantasme peut avoir des conséquences assez destructrices pour un couple si l’un de ses éléments n’y adhère pas de façon entière
Uranus : (de uro et anus) appelé aussi lavement doré, cette pratique consiste à injecter de l’urine dans l’anus de votre partenaire (poire où accès direct avec ou sans entonnoir) ou dans le votre (poire) Accessoirement 7ème planète du système solaire
Urètre : Canal allant de la vessie au méat :
Urine : Liquide organique composé à 99 % d’eau. Biologiquement neutre (ce qui veut dire qu’elle ne contient ni bactéries, ni microbes, ni virus - sauf toutefois en cas d’infection urinaire). On y trouve dans des proportions inférieures à 1% de l’ammoniaque et de l’acide urique. Son contact et son absorption au cours de jeux érotiques est donc sans danger particulier
Uro : diminutif d’urolagnie et non pas d’urologie
Urolagnie : Ensemble des jeux de pipi, l’urolagnie se distingue de l’ondinisme par le fait que c’est la présence de l’urine qui sera lié à l’excitation. Dans la pratique on dira simplement uro. (Les synonymes employés sur le web sont : pissing, golden shower, watersport) -
Urologie : N’est pas un terme désignant une fantaisie érotique, (il s’agit de la spécialité médicale chargée de soigner les maladies urinaires) Pour les jeux de pipi, on doit dire urolagnie ou tout simplement uro !
Urtication : Flagellation aux orties ! Au delà de l’aspect purement sado-masochiste de la chose, on a constaté (depuis l’antiquité) que cette pratique lorsqu’elle était administrée sur les fesses avaient des vertus aphrodisiaques !
Viol : Tout le monde sait ce que c’est ! Pas forcément ! Acte sexuel pratiqué seul ou en groupe sur une personne non consentante et contrainte physiquement. Dans la réalité, une femme violée subit un traumatisme extrêmement grave et souvent indélébile ! Il existe pourtant un fantasme du viol chez la femme, il est indéniable, mais il est tellement déconnecté de la réalité qu’il en devient stupide (le plus bel homme de la terre, qui n’a pu s’empêcher de le faire, parce que c’était moi, parce que c’était lui....) Les romans ou nouvelles décrivant des FVSC (comme on dit sur un site voisin - femme violée super contente) méritent à cet égard notre plus profond mépris ! Cela est très clair, mais force est de constater qu’il y a actuellement une extension de la définition qui ne sert personne sinon a créer sur le papier de la délinquance sexuelle, elle-même prétexte à ne plus grande répression. Tout acte non consensuel doit être dénoncé, mais de grâce, un viol avec torture et chantage a-t-il a être rangé dans la même catégorie qu’un simple attouchement pendant le sommeil ? Et pourtant un homme a été condamné pour avoir doigté l’anus de son épouse pendant qu’elle dormait ! Ou s’arrêtera la connerie ?
Voyeurisme : Fantaisie sexuelle consistant à regarder à leur insu des personnes nues, se déshabillant, urinant, accomplissant des actes sexuels...
Vulve : Ensemble des organes génitaux féminins extérieurs. Petites et grandes lèvres, clitoris, méat et entrée du vagin. Vulve et vagin ne sont donc en aucun cas des synonymes
Wankers-parties : désigne les groupes gays ou hétéros qui pratiquent par plaisir la masturbation en petit comité polisson.
Watersport : Mot anglo saxon désignant l’ensemble de la sphère " urolagnie et ondinisme"
Worship feet : Littéralement adoration (vénération) du pied. En fait, l’une des facettes du fétichisme du pied concernant le léchage de l’organe en question.
Wrestling : Sorte de catch ! En matière érotique sera désigné sous le terme de wrestling tous les "combats" (la plupart du temps complètement simulés) entres deux ou plusieurs femmes (il existe aussi la variante femme contre homme). Il est d’usage dans un wrestling que les protagonistes se retrouvent à poil au milieu du combat. On organise notamment aux Etats-Unis et au Canada des wrestling à thèmes : combats dans la boue, dans l’argile, dans la crème au chocolat, dans la gelée de groseille, dans les spaghettis à la sauce tomate... (liste non exhaustive).
Zizi grec : Quand on se promène au Louvre ou dans des endroits où sont représentées des reproductions de statues grecques (les Tuileries, le château de Versailles) on est frappé par la taille minuscule et recroquevillée des sexes masculins appartenant par ailleurs à des héros plutôt costauds ! Quel est ce mystère d’autant que lorsqu’on consulte les documents pornographiques (décorations peintes et bas reliefs) que nous avons de cette époque, les sexes en érections sont de tailles normales (je dis bien normale, pas démesurée). Cette singularité porte parfois le nom de zizi grec. Certains ont tenté de comprendre : La première explication celle de la pudeur, un petit zizi choquerait moins qu’un gros est ridicule. La seconde, la statue serait ainsi plus facile à habiller si son propriétaire le désire l’est autant. La troisième invoque une particularité ethnique, de même que les anciens grecs avaient le nez droit, ils auraient aussi un petit zizi (du moins au repos) ! Mwouais... peut-être, mais je préfère une autre explication plus physiologique : Personne n’est à 100 % femme, personne n’est à 100 % homme ! Il se trouve que certains hommes possèdent un ensemble de caractéristiques femelles supérieure à la moyenne, et c’est chez ces derniers que l’on retrouve justement le sexe au repos " recroquevillé " mais normal en érection, les tétons très développés et hypersensibles, le système pileux peu fourni... et aussi une longévité supérieure à la moyenne masculine. Ces gens là ne se sentent pas femmes pour autant, mais sont en principe très sensuels, très portés sur le sexe et très imaginatif. Il est tout simplement possible que les Grecs dont la culture était très imprégnée par la bisexualité considérait ce type de sexe comme une sorte de référence ! Autrement dit si vous avez un zizi grec, vous pouvez vous déculpabiliser ! Et puis, pour finir saviez vous que Zizi était aussi un prénom... grec ?
Zoophilie : Actes sexuels impliquant un (voire plusieurs) animaux. Le problème "moral" posé par cette pratique est celui du consentement de la bestiole ! Or la zoophilie recouvre une gamme d’actes très divers. Et il convient de ne pas tout mélanger !
-> Source:
Le Journal Le Mague
-> Voir aussi l'article:
Lexique Queer & SM
à 00:58