*Éjaculation féminine et femmes fontaines...
Ejaculation féminine, et femmes fontaines, réalité médicale
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Texte un peu straight, mais assez compréhensible pour tou-te-s >>> Source:
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Ejaculation féminine, et femmes fontaines...
réalité médicale
Définition
Ce terme d’éjaculation féminine pose de nombreux problèmes de définitions. La majorité de textes présents dans le magazines ou mêmes certains livres n’ont aucun fondement scientifiques ou même anatomique, il s’agit des publications commerciales dans les meilleurs des cas et dans la majeure partie des cas des publications pornographiques. Ce constant s’applique en large partie sur les nombreux sites Internet consacrés à ce sujet
Nous allons distinguer deux termes :
Les femmes fontaines : ce terme désignent les femmes qui manifestent durant l’excitation sexuelle une émission d’une quantité abondante d’un liquide d’une viscosité variable selon les jours du cycle et selon l’influence hormonale.
L’émission de ce liquide apparaît durant l’acte sexuel et permet une lubrification adéquate du vagin. Ce liquide est blanchâtre nacré et sans odeur, il sort du vagin sous forme de gouttelette en forme de perles. L’origine de ce liquide est multiple : lubrification vaginale ( trans-sudation) , sécrétion de la glande de Bartholin et sécrétion des cellules endo-cervicales.
L’éjaculation féminine est l’émission par l’urètre féminin ( conduit urinaire ) d’une quantité de liquide pendant l’orgasme féminin.
Ce liquide a été confondu longtemps avec l’urine. Des études récentes confirment que ce fluide est sécrété par les glandes para urétrales ou les glandes de Skene.
Ces glandes ressemblent de point de histologiques et fonctionnelles à la prostate chez les hommes.
Les études actuelles confirment ces données.
Depuis le 17ème siècle, De Graaf, médecin hollandais a décrit le fonctionnement de cette prostate en l’appelant corpus glandulosum consiste « à libérer un liquide glairo-séreux qui augmente la libido de la femme, la rend plus désirable par son odeur acre et salée, et lubrifie ses parties génitales pendant le coït » . Le rôle du gynécologue américain Alexandre J.C. Skene (1838-1900) dans ce domaine reste important car il a décrit ces glandes. Ces glandes peuvent être antérieures dans 66% des femmes, et postérieures dans 10% des cas. Selon les études ces glandes sont présentes dans 70-90% des femmes. Le poids moyen de la prostate d’une femme adulte est 5,2 g (Zaviacic et al. 2000) , représente ainsi 1/5 à 1/4 du poids moyen de la prostate normale (23,7 g) d’un homme adulte.
De même, l'expulsion de fluide de ce système glandulaire pendant les contractions orgasmiques a été appelée " l'éjaculation féminine" particulièrement depuis la découverte que le fluide est semblable au liquide prostatique masculin (sans les spermatozoïdes bien sûr).
Point de vue sexologique :
L’éjaculation féminine se fait à travers l'urètre, le conduit utilisé pour uriner, localisé à l'extérieur du vagin, entre le clitoris et les petite lèvres. Le liquide émis est à libérer glairo-séreux, son odeur est forte, acre , et son goût est salé.
Ce liquide ne sert pas à la lubrification car il est émis hors du vagin, pendant l’orgasme féminin, et il arrive après une durée variable.
Certaines femmes décrivent un besoin intense d‘uriner mais qui disparaît aussitôt après l’émission.
A noter:
De Graaf, médecin hollandais a décrit le fonctionnement de cette prostate en l’appelant corpus glandulosum consiste « à libérer un liquide glairo-séreux qui augmente la libido de la femme, la rend plus désirable par son odeur acre et salée, et lubrifie ses parties génitales pendant le coït ». L'expulsion de fluide pendant les contractions orgasmiques a été appelée " l'éjaculation féminine" depuis la découverte que le fluide est semblable au liquide prostatique masculin (sans les spermatozoïdes bien sûr).
En observant les illustrations anatomiques, on peut identifier le méat, cette orifice qui émet l’urine pendant la miction. La seule façon de stimuler ces glandes est de stimuler cet orifice. Cependant, chez certaines femmes les glandes de skene sont plus profondes, et chez 10 % des femmes ces glandes n’existent pas. Il est aussi discutable si la stimulation mécanique produit l’éjaculation, ou si l’éjaculation est conditionnée par l’orgasme.
Les positions permettant de stimuler cet orifice sont la position de missionnaire, et ses variantes : femme allongée, homme agenouillé.
Il est conseillé de ne pas trop insister a provoque cette éjaculation chez les jeunes femmes qui débutent leur vie sexuelle, le mouvement répété su pénis sur le méat peut provoquer une cystite appelée cystite de lune de miel.
Réf:
1- Regnier de Graal, "New Treatise Concerning the Generative Organs of Women", p. 107
2- Ramos Brieva JA : Data about prevalence of female ejaculation, Aten Primaria 2001 Feb 28;27(3):208-9
3- Ramos Brieva JA : Prevalence of female ejaculation. A failed study, Aten Primaria 2000 Oct 31;26(7):509-10
4 15th World Congress of Sexology, Paris, 24-28 juin, 2001.
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